Biographie [Sport]
Floodium :: Lycées des Flooders :: Tunis :: LPT
Page 1 sur 1
Biographie [Sport]
Les débuts [modifier]
Pelé est le fils d'un joueur de football semi-professionnel João Ramos Nascimento, dit "Dondinho", et de Celeste Arantes. La date de sa naissance est cependant incertaine[3]. Les registres de l'état civil de l'époque indiqueraient le 21 octobre 1940 et ceux de la paroisse où il a été baptisé, mentionnent le 23 octobre. Son prénom est repertorié de manière différente selon les deux actes: le premier fait état de "Edison" (en hommage à Thomas Edison selon certaines sources) tandis que le second mentionne "Edson". Le prénom "Edson" et la date du 23 octobre seront les informations qui resteront finalement.
Enfant très actif, sa mère le laisse quelquefois à son père lors de ses entraînements de football. Ce serait lors d'un de ces entraînements qu'il aurait acquis le surnom de Pelé. Le petit Edson, qui n'avait que trois ans, s'amusait avec le gardien du Vasco da Gama FC, le club de son père. C'est alors que son père remarque qu'il crie "Pilé" en essayant de prononcer le nom du gardien, un certain Bilé. "Pilé" deviendra "Pelé" et le surnom de l'enfant(même si sa famille et ses proches continueront à l'appeler Edison)[4].
Repéré dès l'âge de 11 ans par Waldemar de Brito, son talent pour le ballon rond le conduit à ne fréquenter que les stades. Il intègre à treize ans l'équipe du Bauru-SP où il reste jusqu'en 1956. Devenu professionnel, il rejoint le célèbre club du Santos FC à 15 ans, où il restera jusqu'en 1974. Il joue son premier match officiel en septembre 1956 contre le SC Corinthians, au cours duquel il marque. Il n'a pas encore 16 ans[5]. En 1957, Pelé devient titulaire au poste d'avant-centre de l'équipe de Santos et honore ses premières capes internationales pour la sélection du Brésil.
La confirmation de la légende [modifier]
L'année 1958 confirmera l'éclosion du jeune footballeur. Pelé est retenu dans la sélection pour la Coupe du Monde de la FIFA en Suède. Il s'agit de sa première Coupe du monde et il n'a que 17 ans. Bien que ses exploits en club ne soient pas totalement méconnus des équipes européennes, c'est surtout Garrincha qui est considéré comme la star de l'équipe.
Pelé ne joue qu'à partir du troisième match, contre l'URSS. Après les débuts poussifs du Brésil,il est titularisé à la demande du reste de l'équipe (et particulièrement de Didi), qui veut une association Garrincha-Vavá-Pelé devant. Mario Zagallo, joueur à l'époque, démentira cependant cette version de l'histoire. Il dira que la titularisation de Pelé était légitime depuis le début du tournoi et que c'est en raison d'une blessure que sa sélection fut différée[6]. Malgré son jeune âge, Pelé joue très bien: il marque son premier but contre le Pays de Galles en quart de finale, il élimine la France de Just Fontaine en inscrivant trois buts en demi-finale (5-2) et remporte le tournoi en marquant de nouveau par deux fois en finale contre la Suède. Il devient le plus jeune joueur à soulever la Coupe du monde de football.
C'est le premier titre du Brésil dans cette compétition, après avoir la terrible désillusion de 1950 (où le Brésil avait perdu le finale chez elle , au Maracana face à l'Uruguay. Grâce à cet exploit, Pelé devient très vite une idole, à l'intérieur de son pays, mais aussi dans le monde entier. Le jeune brésilien justifie son statut sur le terrain. Il inscrit 127 buts en 1959, 110 en 1961, gagne deux Copa Libertadores (1961, 1962), deux coupes intercontinentales (1962, 1963), et neuf championnats de Sao Paulo.
Les compétitions noires et le retour du Pelé à la gloire [modifier]
La célébrité de Pelé ne lui attire pas seulement les faveurs du public et des médias. Rapidement, l'attaquant de Santos devient la cible de tous les défenseurs du monde. Une cible très exposée puisqu'il dispute un nombre incroyable de matchs, pas toujours essentiels pour construire sa légende. Son club souhaitant rentabiliser le phénomène (et justifier son salaire), multiplie ses apparitions, jouant plus de 20 matchs amicaux par an. Pour la seule année 1960, Pelé joue 116 matchs. Il est souvent blessé mais récupère rapidement. Néanmoins, les blessures , qu'elles soient consécutives à sa surexposition ou aux agressions, finissent par lui poser des problèmes.
En 1962, alors que la Coupe du Monde de la FIFA au Chili semble être la sienne, il se blesse dès le premier match contre la Tchécoslovaquie et devra laisser ses coéquipiers remporter le trophée sans lui. Lors de la Coupe du monde en Angleterre en 1966, ce sont les agressions adverses qui vont avoir raison du joueur. Contre la Bulgarie, il est agressé par Jetchev, défenseur d'une équipe battue par 2 à 0, dont un but de Pelé, l'autre étant inscrit par Garrincha. Contre le Portugal d'Eusébio, il doit même sortir sur une civière après avoir été agressé par Morais. Le Brésil perdra le match 3 à 1. Il verra depuis les tribunes son équipe se faire éliminer de la compétition par la bonne équipe de Hongrie d'Albert, Farkas et autres sur le score de 3 à 1. Jetchev, le défenseur bulgare, dira plus tard: "J'ai commencé le travail. Morais l'a terminé"[7]
La « Perle noire » montrera toute l'étendue de son talent lors de l'édition suivante. Le Pelé qui arrive au Mexique, en 1970 n'a plus la même aura que les années passées. Considéré comme vieillissant, moins charismatique dans le jeu par les observateurs du football, il va rapidement casser les apparences. Entouré de Jairzinho, Tostão, Rivelino, Carlos Alberto Pelé joue à son meilleur niveau et le Brésil produit une qualité de jeu inégalée . Au cours de la compétition, retransmise en couleur par les télévisions du monde entier, Pelé tente un lob du milieu du terrain, dans le rond central face à la Tchécoslovaquie. Le gardien Ivo Viktor, largement battu sur l'action, verra le tir de plus de 50 mètres, effleurer le but. Contre l'Uruguay en demi-finale, Pelé effectue un grand pont sans toucher la balle devant le gardien de la Celeste Mazurkiewieckz. Il ne réussira pas cependant à cadrer sa frappe après cet exploit.
En finale, contre l'Italie, Pelé fait un festival malgré le marquage du défenseur transalpin Tarcisio Burgnich. Sur un centre de Rivelino, Pelé et Burgnigh s'élèvent mais l'italien redescendra avant le brésilien, et ce dernier marquera de la tête. Cette détente exceptionnelle, défiant les lois de la gravité fera dire à Burgnigh à la fin du match : « Avant le match, je me disais : il est en chair et en os, comme moi. J'ai ensuite compris que je m'étais trompé ». Lors de cette même finale, Pelé réalisera un autre chef-d'œuvre: une passe décisive "aveugle" pour Carlos Alberto qui marquera le dernier but.
L'Italie pliera 4 à 1 et Pelé et les siens repartent avec le trophée Jules Rimet, en raison de leur troisième victoire dans cette compétition. Le Sunday Times titre : « Comment épelez-vous Pelé ? D-I-E-U »[8].
Le départ du Roi Pelé [modifier]
En 1974, Pelé s'éclipse de la scène footballistique. Il revient un an plus tard, aux États-Unis en signant un contrat avec le club de Cosmos New York pour « rendre le football vraiment populaire aux États-Unis ». C'est avec ce club qu'il dispute son dernier match en 1977 au Giants Stadium[9].
En 1977, il arrête définitivement. J.B. Pinheiro, ambassadeur du Brésil à l'ONU, déclare que « Pelé a joué 22 ans au football et durant cette période, il a fait plus pour l'amitié et la fraternité que n'importe quel autre ambassadeur »[10].
Un buteur prolifique [modifier]
En 1969, Pelé avait inscrit son millième but au Maracanã[11]. Au total, 1 281 buts en 1 376 matches et 92 sélections internationales pour 77 buts[12].
Pelé et l'œuvre humanitaire [modifier]
Pelé est une personnalité très respectée par la jeunesse au Brésil. Ses engagements humanitaires sont centrés sur l'aide aux enfants en difficulté. Pelé fait aussi campagne contre les drogues et promeut le sport comme un moyen d'expression sociale.
Il a appuyé le Téléthon télévisé pour les enfants en difficulté, et le gala que Ute-Henriette Ohoven, ambassadrice de bonne volonté de l'UNESCO, organise tous les ans afin de collecter des fonds pour l'éducation des enfants qui sont dans le besoin. Il utilise sa renommée pour promouvoir les activités de l'organisation. Il a participé au « parti du cœur 2000 » qui s'est tenu à Rome, en Italie, pour appuyer le processus de paix Israélo-palestinien, en montrant une fois de plus son engagement, et pour tenter d'unir les parties ennemies grâce au langage du football[13].
Buts mémorables [modifier]
* En 1958, il marque deux buts en finale contre la Suède. L'un sur lequel il effectue un coup du sombrero sur le dernier défenseur avant de reprendre de volée, l'autre sur une tête amortie qui file dans la lucarne du gardien suédois, médusé. Sigge Parling, défenseur scandinave, confiera plus tard : « Après le cinquième but, j'avais envie de l'applaudir »[14].
* Le 5 mars 1961, il marque le "plus beau but de l'histoire du Maracana" (selon l'inscription d'une plaque commémorative au pied de la tribune d'honneur du stade), lors d'un match entre Fluminense et Santos et devant 120 000 spectateurs. Pelé remonte seul le ballon sur 70 mètres et élimine sept joueurs. Il marquera le but en prenant le gardien de Fluminense à contrepied avec une frappe liftée. Même les spectateurs de Fluminense, battu 3 à 1, viendront embrasser Pelé, à la fin du match[15].
* En 1970, il marque en finale, à Mexico, le 100e but du Brésil en Coupe du Monde. Une tête piquée à prise très haut. « J'ai ressenti quelque chose de spécial après ce but, parce que j'ai marqué de la tête. Mon père, qui était joueur lui aussi, a marqué une fois cinq buts de la tête dans le même match. C'est un record que je n'ai jamais pu battre », expliqua-t-il plus tard[16].
La légende de Pelé [modifier]
Pelé laisse l'image d'un joueur complet aux qualités techniques et physiques hors-normes. Rapide, doué d'une incroyable détente verticale (comme sur le but inscrit de la tête en finale de la Coupe du monde 1970), le brésilien jouait une aisance technique sur le terrain qui le faisait passer pour le meilleur de son époque. Il était capable de réaliser les gestes les plus techniques avec une très grande facilité. Il était aussi capable d'en réaliser beaucoup et régulièrement. En 1958 comme en 1970, il tentait et réussissait des gestes d'anthologie.
Néanmoins, si Pelé est considéré par beaucoup comme le meilleur joueur de tous les temps (devant Diego Maradona par exemple), c'est surtout grâce à son impact sur le football de son époque. De ses débuts professionnels à 16 ans à sa retraite internationale, Pelé a pratiquement éclipsé tous les autres joueurs de son époque. Aucune défense n'a réussi à l'arrêter ou à le museler (en tout cas dans les compétitions majeures). Les seules fois où il a été battu, ce fut après avoir été agressé et blessé par des défenseurs.
Il est aussi à ce jour, le seul joueur à avoir gagné 3 coupes du monde (1958, 1962 et 1970). Il n'a pas réussi à remporter qu'une (celle de 1966) et encore, après avoir été blessé par des défenseurs très rugueux.
Carrière [modifier]
Clubs [modifier]
* 1956-1974 : Santos FC Brésil Brésil
* 1974-1977 : New York Cosmos États-Unis États-Unis
Pelé est le fils d'un joueur de football semi-professionnel João Ramos Nascimento, dit "Dondinho", et de Celeste Arantes. La date de sa naissance est cependant incertaine[3]. Les registres de l'état civil de l'époque indiqueraient le 21 octobre 1940 et ceux de la paroisse où il a été baptisé, mentionnent le 23 octobre. Son prénom est repertorié de manière différente selon les deux actes: le premier fait état de "Edison" (en hommage à Thomas Edison selon certaines sources) tandis que le second mentionne "Edson". Le prénom "Edson" et la date du 23 octobre seront les informations qui resteront finalement.
Enfant très actif, sa mère le laisse quelquefois à son père lors de ses entraînements de football. Ce serait lors d'un de ces entraînements qu'il aurait acquis le surnom de Pelé. Le petit Edson, qui n'avait que trois ans, s'amusait avec le gardien du Vasco da Gama FC, le club de son père. C'est alors que son père remarque qu'il crie "Pilé" en essayant de prononcer le nom du gardien, un certain Bilé. "Pilé" deviendra "Pelé" et le surnom de l'enfant(même si sa famille et ses proches continueront à l'appeler Edison)[4].
Repéré dès l'âge de 11 ans par Waldemar de Brito, son talent pour le ballon rond le conduit à ne fréquenter que les stades. Il intègre à treize ans l'équipe du Bauru-SP où il reste jusqu'en 1956. Devenu professionnel, il rejoint le célèbre club du Santos FC à 15 ans, où il restera jusqu'en 1974. Il joue son premier match officiel en septembre 1956 contre le SC Corinthians, au cours duquel il marque. Il n'a pas encore 16 ans[5]. En 1957, Pelé devient titulaire au poste d'avant-centre de l'équipe de Santos et honore ses premières capes internationales pour la sélection du Brésil.
La confirmation de la légende [modifier]
L'année 1958 confirmera l'éclosion du jeune footballeur. Pelé est retenu dans la sélection pour la Coupe du Monde de la FIFA en Suède. Il s'agit de sa première Coupe du monde et il n'a que 17 ans. Bien que ses exploits en club ne soient pas totalement méconnus des équipes européennes, c'est surtout Garrincha qui est considéré comme la star de l'équipe.
Pelé ne joue qu'à partir du troisième match, contre l'URSS. Après les débuts poussifs du Brésil,il est titularisé à la demande du reste de l'équipe (et particulièrement de Didi), qui veut une association Garrincha-Vavá-Pelé devant. Mario Zagallo, joueur à l'époque, démentira cependant cette version de l'histoire. Il dira que la titularisation de Pelé était légitime depuis le début du tournoi et que c'est en raison d'une blessure que sa sélection fut différée[6]. Malgré son jeune âge, Pelé joue très bien: il marque son premier but contre le Pays de Galles en quart de finale, il élimine la France de Just Fontaine en inscrivant trois buts en demi-finale (5-2) et remporte le tournoi en marquant de nouveau par deux fois en finale contre la Suède. Il devient le plus jeune joueur à soulever la Coupe du monde de football.
C'est le premier titre du Brésil dans cette compétition, après avoir la terrible désillusion de 1950 (où le Brésil avait perdu le finale chez elle , au Maracana face à l'Uruguay. Grâce à cet exploit, Pelé devient très vite une idole, à l'intérieur de son pays, mais aussi dans le monde entier. Le jeune brésilien justifie son statut sur le terrain. Il inscrit 127 buts en 1959, 110 en 1961, gagne deux Copa Libertadores (1961, 1962), deux coupes intercontinentales (1962, 1963), et neuf championnats de Sao Paulo.
Les compétitions noires et le retour du Pelé à la gloire [modifier]
La célébrité de Pelé ne lui attire pas seulement les faveurs du public et des médias. Rapidement, l'attaquant de Santos devient la cible de tous les défenseurs du monde. Une cible très exposée puisqu'il dispute un nombre incroyable de matchs, pas toujours essentiels pour construire sa légende. Son club souhaitant rentabiliser le phénomène (et justifier son salaire), multiplie ses apparitions, jouant plus de 20 matchs amicaux par an. Pour la seule année 1960, Pelé joue 116 matchs. Il est souvent blessé mais récupère rapidement. Néanmoins, les blessures , qu'elles soient consécutives à sa surexposition ou aux agressions, finissent par lui poser des problèmes.
En 1962, alors que la Coupe du Monde de la FIFA au Chili semble être la sienne, il se blesse dès le premier match contre la Tchécoslovaquie et devra laisser ses coéquipiers remporter le trophée sans lui. Lors de la Coupe du monde en Angleterre en 1966, ce sont les agressions adverses qui vont avoir raison du joueur. Contre la Bulgarie, il est agressé par Jetchev, défenseur d'une équipe battue par 2 à 0, dont un but de Pelé, l'autre étant inscrit par Garrincha. Contre le Portugal d'Eusébio, il doit même sortir sur une civière après avoir été agressé par Morais. Le Brésil perdra le match 3 à 1. Il verra depuis les tribunes son équipe se faire éliminer de la compétition par la bonne équipe de Hongrie d'Albert, Farkas et autres sur le score de 3 à 1. Jetchev, le défenseur bulgare, dira plus tard: "J'ai commencé le travail. Morais l'a terminé"[7]
La « Perle noire » montrera toute l'étendue de son talent lors de l'édition suivante. Le Pelé qui arrive au Mexique, en 1970 n'a plus la même aura que les années passées. Considéré comme vieillissant, moins charismatique dans le jeu par les observateurs du football, il va rapidement casser les apparences. Entouré de Jairzinho, Tostão, Rivelino, Carlos Alberto Pelé joue à son meilleur niveau et le Brésil produit une qualité de jeu inégalée . Au cours de la compétition, retransmise en couleur par les télévisions du monde entier, Pelé tente un lob du milieu du terrain, dans le rond central face à la Tchécoslovaquie. Le gardien Ivo Viktor, largement battu sur l'action, verra le tir de plus de 50 mètres, effleurer le but. Contre l'Uruguay en demi-finale, Pelé effectue un grand pont sans toucher la balle devant le gardien de la Celeste Mazurkiewieckz. Il ne réussira pas cependant à cadrer sa frappe après cet exploit.
En finale, contre l'Italie, Pelé fait un festival malgré le marquage du défenseur transalpin Tarcisio Burgnich. Sur un centre de Rivelino, Pelé et Burgnigh s'élèvent mais l'italien redescendra avant le brésilien, et ce dernier marquera de la tête. Cette détente exceptionnelle, défiant les lois de la gravité fera dire à Burgnigh à la fin du match : « Avant le match, je me disais : il est en chair et en os, comme moi. J'ai ensuite compris que je m'étais trompé ». Lors de cette même finale, Pelé réalisera un autre chef-d'œuvre: une passe décisive "aveugle" pour Carlos Alberto qui marquera le dernier but.
L'Italie pliera 4 à 1 et Pelé et les siens repartent avec le trophée Jules Rimet, en raison de leur troisième victoire dans cette compétition. Le Sunday Times titre : « Comment épelez-vous Pelé ? D-I-E-U »[8].
Le départ du Roi Pelé [modifier]
En 1974, Pelé s'éclipse de la scène footballistique. Il revient un an plus tard, aux États-Unis en signant un contrat avec le club de Cosmos New York pour « rendre le football vraiment populaire aux États-Unis ». C'est avec ce club qu'il dispute son dernier match en 1977 au Giants Stadium[9].
En 1977, il arrête définitivement. J.B. Pinheiro, ambassadeur du Brésil à l'ONU, déclare que « Pelé a joué 22 ans au football et durant cette période, il a fait plus pour l'amitié et la fraternité que n'importe quel autre ambassadeur »[10].
Un buteur prolifique [modifier]
En 1969, Pelé avait inscrit son millième but au Maracanã[11]. Au total, 1 281 buts en 1 376 matches et 92 sélections internationales pour 77 buts[12].
Pelé et l'œuvre humanitaire [modifier]
Pelé est une personnalité très respectée par la jeunesse au Brésil. Ses engagements humanitaires sont centrés sur l'aide aux enfants en difficulté. Pelé fait aussi campagne contre les drogues et promeut le sport comme un moyen d'expression sociale.
Il a appuyé le Téléthon télévisé pour les enfants en difficulté, et le gala que Ute-Henriette Ohoven, ambassadrice de bonne volonté de l'UNESCO, organise tous les ans afin de collecter des fonds pour l'éducation des enfants qui sont dans le besoin. Il utilise sa renommée pour promouvoir les activités de l'organisation. Il a participé au « parti du cœur 2000 » qui s'est tenu à Rome, en Italie, pour appuyer le processus de paix Israélo-palestinien, en montrant une fois de plus son engagement, et pour tenter d'unir les parties ennemies grâce au langage du football[13].
Buts mémorables [modifier]
* En 1958, il marque deux buts en finale contre la Suède. L'un sur lequel il effectue un coup du sombrero sur le dernier défenseur avant de reprendre de volée, l'autre sur une tête amortie qui file dans la lucarne du gardien suédois, médusé. Sigge Parling, défenseur scandinave, confiera plus tard : « Après le cinquième but, j'avais envie de l'applaudir »[14].
* Le 5 mars 1961, il marque le "plus beau but de l'histoire du Maracana" (selon l'inscription d'une plaque commémorative au pied de la tribune d'honneur du stade), lors d'un match entre Fluminense et Santos et devant 120 000 spectateurs. Pelé remonte seul le ballon sur 70 mètres et élimine sept joueurs. Il marquera le but en prenant le gardien de Fluminense à contrepied avec une frappe liftée. Même les spectateurs de Fluminense, battu 3 à 1, viendront embrasser Pelé, à la fin du match[15].
* En 1970, il marque en finale, à Mexico, le 100e but du Brésil en Coupe du Monde. Une tête piquée à prise très haut. « J'ai ressenti quelque chose de spécial après ce but, parce que j'ai marqué de la tête. Mon père, qui était joueur lui aussi, a marqué une fois cinq buts de la tête dans le même match. C'est un record que je n'ai jamais pu battre », expliqua-t-il plus tard[16].
La légende de Pelé [modifier]
Pelé laisse l'image d'un joueur complet aux qualités techniques et physiques hors-normes. Rapide, doué d'une incroyable détente verticale (comme sur le but inscrit de la tête en finale de la Coupe du monde 1970), le brésilien jouait une aisance technique sur le terrain qui le faisait passer pour le meilleur de son époque. Il était capable de réaliser les gestes les plus techniques avec une très grande facilité. Il était aussi capable d'en réaliser beaucoup et régulièrement. En 1958 comme en 1970, il tentait et réussissait des gestes d'anthologie.
Néanmoins, si Pelé est considéré par beaucoup comme le meilleur joueur de tous les temps (devant Diego Maradona par exemple), c'est surtout grâce à son impact sur le football de son époque. De ses débuts professionnels à 16 ans à sa retraite internationale, Pelé a pratiquement éclipsé tous les autres joueurs de son époque. Aucune défense n'a réussi à l'arrêter ou à le museler (en tout cas dans les compétitions majeures). Les seules fois où il a été battu, ce fut après avoir été agressé et blessé par des défenseurs.
Il est aussi à ce jour, le seul joueur à avoir gagné 3 coupes du monde (1958, 1962 et 1970). Il n'a pas réussi à remporter qu'une (celle de 1966) et encore, après avoir été blessé par des défenseurs très rugueux.
Carrière [modifier]
Clubs [modifier]
* 1956-1974 : Santos FC Brésil Brésil
* 1974-1977 : New York Cosmos États-Unis États-Unis
Dernière édition par Dalas le Sam 1 Mar 2008 - 19:00, édité 1 fois
Re: Biographie [Sport]
Palmarès [modifier]
* Champion du monde : 1958, 1962 et 1970 (Brésil).
* Vainqueur de la Coupe Intercontinentale : 1962 et 1963 (Santos FC).
* Vainqueur Recopa Sudamericana : 1968 (Santos FC).
* Vainqueur de la Copa Libertadores : 1961 et 1962 (Santos FC).
* Champion des États-Unis : 1977 (New York Cosmos)
* Vainqueur de la Coupe du Brésil (6) : 1961, 1962, 1963, 1964, 1965 et 1968 (Santos FC).
* Champion de l'État de Sao Paulo (11) : 1956, 1958, 1960, 1961, 1962, 1964, 1965, 1967, 1968, 1969 et 1973 (Santos FC).
Distinctions personnelles [modifier]
* Meilleur buteur de l'Histoire du football professionnel toute compétitions confondues (1266 buts)
* Sacré « joueur du XXe siècle » par la FIFA[17]
* 11 fois meilleur buteur du Championnat de l'État de Sao Paulo : 1957 (17 buts), 1958 (58 buts), 1959 (45 buts), 1960 (33 buts), 1961 (47 buts), 1962 (37 buts), 1963 (22 buts), 1964 (34 buts), 1965 (49 buts), 1969 (26 buts), 1973 (11 buts)
* Meilleur joueur sud-américain de l'année : 1973
* Meilleur buteur de la Copa America : 1959 (9 buts)
* Ambassadeur pour l'ONU et l'UNESCO à l'Éducation, l'Écologie et l'Environnement[18]
Divers et anecdotes [modifier]
* Durant les Coupes du monde de 1958 et 1962, l'équipe du Brésil ne perd pas un seul match lorsque le tandem Pelé et Garrincha est sur le terrain. Manuel Francisco dos Santos, dit Garrincha ou oiseau chanteur, restera son adversaire et son partenaire le plus redoutable.
* Dans la ville de Santos, le 19 novembre est consacré « jour Pelé ». C'est l'anniversaire de son 1000e but, inscrit au Maracana[19].
* Pelé est actuellement à la quatrième place des meilleurs buteurs en phase finale de Coupe du monde derrière son compatriote Ronaldo (15 buts, dont 4 buts en 1998, 8 en 2002 et 3 en 2006), Gerd Müller (14 buts, dont 10 buts en 1970 et 4 en 1974) et Just Fontaine (13 buts en 1958). De plus, il est le seul footballeur à avoir remporté trois Coupes du monde en tant que joueur. Grâce à son passé glorieux, il n'hésite plus aujourd'hui à demander des cachets importants pour chaque émission et passage télé qu'il effectue à travers le monde.
* Il est devenu le plus jeune joueur à marquer dans une coupe du monde de football.
* Marié à Rosemeri en 1966, il eut trois enfants et divorça en 1978 pour épouser Assiria le 30 avril 1994. Le couple a actuellement deux enfants.
* En 1970, les deux factions impliquées dans la guerre civile au Nigéria se sont entendues sur un cessez-le-feu de quarante-huit heures pour regarder Pelé donner un match d'exhibition à Lagos[20].
* Pelé a été la première personnalité sportive représentée dans un jeu vidéo avec le jeu Pelé's Soccer sur Atari 2600.
* Il a également joué un match amical avec le club libanais Al Nejmeh Beyrouth en 1974 (voir le championnat du Liban de football). Il accepta de jouer avec eux pour liquider ses dettes massives.
* La coupe du monde de football de 1962 terminée, des clubs européens opulents ont proposé des sommes importantes pour engager le jeune joueur. Le gouvernement brésilien déclara cependant Pelé trésor national officiel. Ce qui empêcha son transfert.[21]
* Pelé a été l'un des premiers noirs à faire la couverture du magasine Life.
* Au Grand Prix automobile du Brésil, il a remis à plusieurs reprises les trophées. Toutefois, en 2002, chargé d'agiter le drapeau à damier pour signifier la fin de course, il manqua le franchissement de ligne du premier : Michael Schumacher.
* Pelé a publié plusieurs autobiographies, tenu la vedette dans des documentaires et composé divers morceaux de musique, dont la musique du film Pelé en 1977. Il peut aussi se targuer d'un caméo en compagnie de nombreux autres footballeurs bien connus des années 1960 et 1970, dans le film À nous la victoire. Ce dernier relate une tentative d'évasion d'un camp de prisonniers nazi.
* Selon lui, son plus beau but a été réalisé au stade Rua Javari lors d'une rencontre du championnat de São Paulo contre la Juventude le 2 août 1959. Aucun enregistrement n'existant, Pelé demanda de le modéliser. L'animation est inclue dans Pelé Eterno, un documentaire sur sa carrière. Il partit du milieu du terrain, il loba successivement quatre adversaires dont le gardien, sans permettre au ballon de toucher le sol, et termina cette action de toute beauté par une tête.
* Pelé est l'un des joueurs professionnels ayant marqué le plus de buts durant une carrière (en confondant buts officiels et non officiels). Un total de 1266 buts en 1375 matchs. Il se place derrière Arthur Friedenreich dont le nombre total de ses buts s'élève à 1329 buts pour 1239 matchs joués, dans une carrière commençant en 1909 et s'achevant en 1935. On ne lui donne officiellement que 555 buts en 562 matchs officiels.
* Le 9 février 2007, des investisseurs brésiliens, ayant comme ambassadeur Pelé, ont signé à Genève un partenariat unique en son genre avec le club de football suisse FC Lausanne-Sport. Le projet intitulé "Campus Pelé" permettra au FC Lausanne-Sport de bénéficier de joueurs formés dans une académie de Sao Paulo, ainsi que d'obtenir un important soutien financier. En contre-partie, cet accord permettra aux investisseurs brésiliens d'ouvrir une vitrine en Europe aux joueurs issus de l'académie de Sao Paulo.
* Il a fait la promotion du médicament commercial Viagra pour le compte des laboratoires Pfizer. [22] Le slogan en français était: "Parce que je suis un homme".
* Champion du monde : 1958, 1962 et 1970 (Brésil).
* Vainqueur de la Coupe Intercontinentale : 1962 et 1963 (Santos FC).
* Vainqueur Recopa Sudamericana : 1968 (Santos FC).
* Vainqueur de la Copa Libertadores : 1961 et 1962 (Santos FC).
* Champion des États-Unis : 1977 (New York Cosmos)
* Vainqueur de la Coupe du Brésil (6) : 1961, 1962, 1963, 1964, 1965 et 1968 (Santos FC).
* Champion de l'État de Sao Paulo (11) : 1956, 1958, 1960, 1961, 1962, 1964, 1965, 1967, 1968, 1969 et 1973 (Santos FC).
Distinctions personnelles [modifier]
* Meilleur buteur de l'Histoire du football professionnel toute compétitions confondues (1266 buts)
* Sacré « joueur du XXe siècle » par la FIFA[17]
* 11 fois meilleur buteur du Championnat de l'État de Sao Paulo : 1957 (17 buts), 1958 (58 buts), 1959 (45 buts), 1960 (33 buts), 1961 (47 buts), 1962 (37 buts), 1963 (22 buts), 1964 (34 buts), 1965 (49 buts), 1969 (26 buts), 1973 (11 buts)
* Meilleur joueur sud-américain de l'année : 1973
* Meilleur buteur de la Copa America : 1959 (9 buts)
* Ambassadeur pour l'ONU et l'UNESCO à l'Éducation, l'Écologie et l'Environnement[18]
Divers et anecdotes [modifier]
* Durant les Coupes du monde de 1958 et 1962, l'équipe du Brésil ne perd pas un seul match lorsque le tandem Pelé et Garrincha est sur le terrain. Manuel Francisco dos Santos, dit Garrincha ou oiseau chanteur, restera son adversaire et son partenaire le plus redoutable.
* Dans la ville de Santos, le 19 novembre est consacré « jour Pelé ». C'est l'anniversaire de son 1000e but, inscrit au Maracana[19].
* Pelé est actuellement à la quatrième place des meilleurs buteurs en phase finale de Coupe du monde derrière son compatriote Ronaldo (15 buts, dont 4 buts en 1998, 8 en 2002 et 3 en 2006), Gerd Müller (14 buts, dont 10 buts en 1970 et 4 en 1974) et Just Fontaine (13 buts en 1958). De plus, il est le seul footballeur à avoir remporté trois Coupes du monde en tant que joueur. Grâce à son passé glorieux, il n'hésite plus aujourd'hui à demander des cachets importants pour chaque émission et passage télé qu'il effectue à travers le monde.
* Il est devenu le plus jeune joueur à marquer dans une coupe du monde de football.
* Marié à Rosemeri en 1966, il eut trois enfants et divorça en 1978 pour épouser Assiria le 30 avril 1994. Le couple a actuellement deux enfants.
* En 1970, les deux factions impliquées dans la guerre civile au Nigéria se sont entendues sur un cessez-le-feu de quarante-huit heures pour regarder Pelé donner un match d'exhibition à Lagos[20].
* Pelé a été la première personnalité sportive représentée dans un jeu vidéo avec le jeu Pelé's Soccer sur Atari 2600.
* Il a également joué un match amical avec le club libanais Al Nejmeh Beyrouth en 1974 (voir le championnat du Liban de football). Il accepta de jouer avec eux pour liquider ses dettes massives.
* La coupe du monde de football de 1962 terminée, des clubs européens opulents ont proposé des sommes importantes pour engager le jeune joueur. Le gouvernement brésilien déclara cependant Pelé trésor national officiel. Ce qui empêcha son transfert.[21]
* Pelé a été l'un des premiers noirs à faire la couverture du magasine Life.
* Au Grand Prix automobile du Brésil, il a remis à plusieurs reprises les trophées. Toutefois, en 2002, chargé d'agiter le drapeau à damier pour signifier la fin de course, il manqua le franchissement de ligne du premier : Michael Schumacher.
* Pelé a publié plusieurs autobiographies, tenu la vedette dans des documentaires et composé divers morceaux de musique, dont la musique du film Pelé en 1977. Il peut aussi se targuer d'un caméo en compagnie de nombreux autres footballeurs bien connus des années 1960 et 1970, dans le film À nous la victoire. Ce dernier relate une tentative d'évasion d'un camp de prisonniers nazi.
* Selon lui, son plus beau but a été réalisé au stade Rua Javari lors d'une rencontre du championnat de São Paulo contre la Juventude le 2 août 1959. Aucun enregistrement n'existant, Pelé demanda de le modéliser. L'animation est inclue dans Pelé Eterno, un documentaire sur sa carrière. Il partit du milieu du terrain, il loba successivement quatre adversaires dont le gardien, sans permettre au ballon de toucher le sol, et termina cette action de toute beauté par une tête.
* Pelé est l'un des joueurs professionnels ayant marqué le plus de buts durant une carrière (en confondant buts officiels et non officiels). Un total de 1266 buts en 1375 matchs. Il se place derrière Arthur Friedenreich dont le nombre total de ses buts s'élève à 1329 buts pour 1239 matchs joués, dans une carrière commençant en 1909 et s'achevant en 1935. On ne lui donne officiellement que 555 buts en 562 matchs officiels.
* Le 9 février 2007, des investisseurs brésiliens, ayant comme ambassadeur Pelé, ont signé à Genève un partenariat unique en son genre avec le club de football suisse FC Lausanne-Sport. Le projet intitulé "Campus Pelé" permettra au FC Lausanne-Sport de bénéficier de joueurs formés dans une académie de Sao Paulo, ainsi que d'obtenir un important soutien financier. En contre-partie, cet accord permettra aux investisseurs brésiliens d'ouvrir une vitrine en Europe aux joueurs issus de l'académie de Sao Paulo.
* Il a fait la promotion du médicament commercial Viagra pour le compte des laboratoires Pfizer. [22] Le slogan en français était: "Parce que je suis un homme".
Floodium :: Lycées des Flooders :: Tunis :: LPT
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum