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Message par Dalas Sam 1 Mar 2008 - 18:49

Albert Einstein


Biographie [modifier]

Le 8 août 1876, Hermann Einstein (* 30 août 1847 à Buchau ; † 10 octobre 1902 à Milan) épouse Pauline Koch. Trois ans plus tard, le 14 mars 1879, Albert, leur premier enfant, naît dans leur appartement à Ulm en Allemagne. Le jeune Albert fait deux découvertes : la boussole à cinq ans et la rigueur scientifique dans un livre, La Petite Bible de la géométrie, à treize ans.

Il fait ses études primaires et secondaires à la Hochschule d’Aargau en Suisse, où il obtient son diplôme le 30 septembre 1896. Il a d’excellents résultats en mathématiques, mais refuse de s’instruire en biologie et en sciences humaines, car il ne voit pas l’intérêt d’apprendre des disciplines que l’on retrouve partout dans les livres. Il considère la science comme le fruit de la raison humaine et de la réflexion. Il demande à son père de lui donner la nationalité suisse afin de rejoindre sa famille émigrée à Milan en Italie.

Il entre à l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH) en 1896. Il s’y lie d’amitié avec le mathématicien Marcel Grossmann, qui l’aidera plus tard quand il sera aux prises avec les géométries non-euclidiennes. Il y rencontre aussi Mileva Maric, sa première épouse. Il obtient son diplôme en 1900. Il lit beaucoup : pendant cette époque, il approfondit presque exhaustivement d’excellents livres de référence, comme ceux de Boltzmann, de Helmholtz et de Nernst. Il a comme lecture aussi la Mécanique de Ernst Mach. Selon plusieurs biographies, de 1900 à 1902 sera un temps de précarité pour Einstein qui postulera à de nombreux postes sans être accepté. La misère d’Einstein préoccupa énormément son père qui essaya en vain de l’aider à trouver un emploi. Albert se résigna à oublier l’université pour chercher un travail administratif.

En 1902, il est embauché à l’Office des brevets de Berne, ce qui lui permet de vivre correctement tout en travaillant ses théories d’arrache-pied. Fin 1902 naît Lieserl, fille de Mileva et Albert. Les historiens n’ont découvert l’existence de cette fille qu’en 1986 (quand des lettres échangées entre Albert et Maric furent découvertes). On ignore ce qu’est devenue Lieserl, la thèse la plus courante étant une mort en bas âge[1]. Albert et Maric se marient en 1903, après la mort du père de ce dernier. En 1904, Hans-Albert naît. Dans les années 1905-1909, Einstein publie quatre articles qui ouvrent de nouvelles voies dans la recherche (physique nucléaire, mécanique céleste…). Eduard naît en 1910.

Quatre ans après ces articles, il est reconnu par ses pairs. Les offres d’emplois se multiplient. En 1911, il est invité au premier Congrès Solvay, en Belgique, qui rassemble les scientifiques les plus connus. Il y rencontre entre autres Marie Curie, Max Planck et Paul Langevin. En 1913, Albert est nommé à l’Académie des sciences de Prusse. Cela implique qu’il a la citoyenneté prussienne, en plus de la citoyenneté suisse.

En 1914, il déménage en Allemagne et habite à Berlin de nombreuses années, et les propositions de travail allemandes lui permettent de se consacrer tout entier à son travail de recherche. À ce moment, Mileva et Albert se séparent, et ce dernier commence à fréquenter une cousine berlinoise, Elsa. Il clame aux abords de la Première Guerre mondiale ses opinions pacifistes. La ville de Berlin lui avait promis le cadeau d’une maison. Avec le temps, ce ne sera finalement qu’un terrain sur lequel il dut faire construire de sa poche. Il choisit un endroit calme à Caputh, près du lac de Havelsee, où il faisait souvent de la voile.

Dans un livre de 1916, il publie sa théorie de la gravitation, connue aujourd’hui sous le nom de la relativité générale.

En 1919, Arthur Eddington réalise la mesure de la déviation que la lumière d’une étoile subit à proximité du Soleil, prévu par cette théorie. Cet évènement est médiatisé, et Einstein entreprend à partir de 1920 des voyages dans le monde entier.

En 1925, il est lauréat de la médaille Copley. En 1928, il est nommé président de la Ligue des Droits de l'homme. En 1935, il est lauréat de la Médaille Franklin.

La situation s’assombrit en Allemagne dans les années 1920 ; il est traîné dans la boue comme Juif et pacifiste, et voit sa sécurité menacée avec la montée des mouvements nationalistes dont celle du parti nazi. Peu après l’arrivée d’Hitler au pouvoir, début 1933, il apprend que sa maison de Caput, près de Berlin, a été pillée par les nazis. Il décide de ne plus revenir en Allemagne. Après un court séjour sur la côte belge, il s’installe aux États-Unis, où il travaille à l’Institute for Advanced Study de Princeton. Il cherchera principalement une théorie unifiant la gravitation à l’électromagnétisme, tâche infructueuse qui selon certains l’a peut-être détourné d’autres recherches plus intéressantes.

Le 2 août 1939, il rédigea une lettre à Roosevelt qui contribua à enclencher le projet Manhattan.

Einstein meurt le 18 avril 1955 d’une rupture d'anévrisme, son cerveau est hypertrophié à gauche. On éparpillera ses cendres dans un lieu tenu secret, conformément à son testament mais, en dépit de ses dernières volontés, son cerveau et ses yeux sont préservés par le médecin légiste qui a fait son autopsie.

Son fils Eduard, schizophrène passera sa vie dans une clinique en Suisse, son autre fils Hans-Albert fut ingénieur en Californie et eut une descendance.
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Message par Dalas Sam 1 Mar 2008 - 18:51

Travail scientifique
Albert Einstein


L’annus mirabilis

1905 est l’année miracle pour Einstein, celle où sont publiés quatre de ses articles dans la revue Annalen der Physik (d’abord envoyés à Conrad Habicht) :

* Le premier, publié en mars, expose un point de vue révolutionnaire sur la nature corpusculaire de la lumière, par l’étude de l’effet photoélectrique. Einstein l’a intitulé : Sur un point de vue heuristique concernant la production et la transformation de la lumière. Il y relate ses recherches sur l’origine des émissions de particules, en se basant sur les travaux de Planck qui avait, en 1900, établi une formule d’un rayonnement quantifié, c’est-à-dire discontinu. Planck avait été en fait contraint d’aborder le rayonnement lumineux émis par un corps chaud d’une manière qui le déconcertait : pour mettre en adéquation sa formule et les résultats expérimentaux, il lui avait fallu supposer que le courant de particules se divisait en blocs d’énergie, qu’il appela quanta. Bien qu’il pensât que ces quanta n’avaient pas de véritable existence, sa théorie semblait prometteuse et plusieurs physiciens y travaillèrent. Einstein réinvestit les résultats de Planck pour étudier l’effet photoélectrique, et il conclut en énonçant que la lumière se comportait à la fois comme une onde et à la fois comme un flux de particules. Il mit alors fin à un débat vieux de plus d’un siècle sur la nature de la lumière et ouvrit la voie à des recherches fondamentales. L’effet photoélectrique a donc fourni une confirmation simple de l’hypothèse des quanta de Max Planck. En 1920, les quanta furent appelés les photons.

* Deux mois plus tard, en mai, Einstein fait publier un deuxième article sur le mouvement brownien. Il expliquait ce mouvement par une entorse complète au principe d’entropie tel qu’énoncé à la suite des travaux de Newton sur les forces mécaniques : selon lui, les molécules tiraient leur énergie cinétique de la chaleur. Cet article est encore plus fondamental du fait qu’il donnait une preuve théorique (vérifiée expérimentalement par Jean Perrin en 1912) de l’existence des atomes et des molécules. Le mouvement brownien a été expliqué au même moment qu’Einstein par Marian Smoluchowski, et aussi par Louis Bachelier en 1900.

* Le troisième article est plus important, car il représente la rupture intuitive d’Einstein avec la physique newtonienne. Dans celui Sur l’électrodynamique des corps en mouvement, le physicien s’attaque au postulat d’un espace et d’un temps absolus, tels que définis par la mécanique de Newton, et à l’existence de l’éther, milieu interstellaire inerte qui devait soutenir la lumière comme l’eau ou l’air soutiennent les ondes sonores dans leurs déplacements. Cet article, publié en juin, amène à deux conclusions : l’éther n’existe pas, et le temps et l’espace sont relatifs. Le nouvel absolu qu’Einstein édifie est maintenant détaché de la nature quantitative de ces deux notions — l’espace et le temps, mais à la conservation de leur relation à travers les différents référentiels d’études. Les conséquences de cette vision révolutionnaire de la physique, qui découle de l’idée qu’Einstein avait de la manière dont les lois physiques devaient contraindre l’univers, ont bousculé tant la physique théorique que ses applications pratiques. L’apport exact d’Einstein par rapport à Henri Poincaré et quelques autres physiciens est aujourd’hui assez disputé (voir Controverse sur la paternité de la relativité).

* Le dernier article, publié en septembre, donne au titre L’inertie d’un corps dépend-elle de son contenu en énergie ? une réponse célèbre : la formule d’équivalence masse-énergie. C’est un résultat de la toute nouvelle relativité restreinte, qui sera d’une importance capitale pour un nombre de champs d’études insoupçonnés alors : physique nucléaire, mécanique céleste, jusqu’aux armes et centrales nucléaires.

Durant cette période, il fonde avec Maurice Solovine (qui traduira ses œuvres en français) et Conrad Habicht l’Académie Olympia, cercle de discussion se réunissant au 49, Kramgasse, et organisant des balades en montagne.

Années de reconnaissance (1910-1935) [modifier]
Albert Einstein et Niels Bohr, Congrès Solvay de 1930.
Albert Einstein et Niels Bohr, Congrès Solvay de 1930.

En 1916 est publiée relativité générale.

La clé de voûte de cette théorie est les « Équations du champ » qui décrivent le comportement du champ de gravitation (la métrique de l’espace-temps) en fonction du contenu énergétique et matériel. Pendant longtemps, on a prétendu que David Hilbert fut le premier à avoir trouvé ces équations (suite à des discussions avec Einstein toutefois)[2]. La théorie de la relativité ainsi que ses ouvrages de 1905 et 1916 forment la base de la physique moderne. La relation entre Einstein et la physique quantique est très remarquable — d’un côté, certaines de ses théories sont la base de la physique quantique, en particulier son explication de l’effet photoélectrique, d’un autre côté, il a refusé beaucoup d’idées et d’interprétations de la mécanique quantique plus tard.

En 1927, invité au cinquième Congrès Solvay, il a de nombreuses conversations avec Niels Bohr à ce sujet. Il dit alors : « Gott würfelt nicht » (« Dieu ne joue pas aux dés ») pour marquer son opposition à l’interprétation probabiliste de la physique quantique, ce à quoi Niels Bohr répondit « Qui êtes-vous Albert Einstein pour dire à Dieu ce qu’il doit faire ? ». Le paradoxe quantique qu’il arrivera à préciser plus tard avec Podolsky et Rosen à Princeton (paradoxe EPR) reste aujourd’hui très important.


Albert Einstein en 1921.
Albert Einstein en 1921.

La vérification par l’éclipse [modifier]

Pour vérifier la relativité générale, une mesure de la déviation des rayons lumineux aux alentours d’une masse, lors d’une éclipse solaire est envisagée. La première expédition est programmée en 1915, mais est rendue impossible par la Première Guerre mondiale. En 1919, Arthur Eddington réalise la fameuse mesure. Il annonce que les résultats sont conformes à la théorie d’Einstein. Il apparaît bien plus tard qu’en raison du temps nuageux, la marge d’erreur était bien supérieure au phénomène à mesurer. Stephen Hawking explique dans Une Brève histoire du temps que ce genre de faux bon résultat est courant quand on sait à quoi s’attendre. Comme entre-temps, d’autres mesures avaient confirmé la déviation de la lumière, le prestige de la relativité générale n’en fut pas ébranlé.
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Message par Dalas Sam 1 Mar 2008 - 18:53

Einstein et la politique

En politique, Einstein était
avant tout un pacifiste, même s’il put déconseiller l’objection de
conscience à un jeune Européen qui lui écrivit dans les années 1930, «
pour la sauvegarde de son pays et de la civilisation ». Einstein est
lié à beaucoup de causes pacifistes, car il accepta toujours de
défendre une cause qu’il trouvait juste. Il répondit ainsi aux
communistes que les peuples devaient s’occuper d’abord de pacifisme
afin d’avoir les conditions nécessaires pour ensuite pouvoir faire du
socialisme. Il prononcera cet apophtegme : « Si un homme peut éprouver
quelque plaisir à défiler en rang aux sons d’une musique, je méprise
cet homme… Il ne mérite pas un cerveau humain puisqu’une moelle
épinière le satisfait. » (dans Comment je vois le monde, publié à
partir de 1934) faisant ainsi référence à l’armée, institution qu’il
méprisait.

En 1913, il est cosignataire d’une pétition pour la
paix que trois savants allemands signeront. C’est le pendant du
Manifeste des 93 intellectuels allemands.

Einstein fut un
supporter du sionisme. En 1920, il accompagne le leader sioniste Chaim
Weizmann aux États-Unis dans une campagne de récolte de fonds. Il se
rend également en Palestine mandataire dans le cadre de l’inauguration
de l’université hébraïque de Jérusalem. Ses apparitions donnent un
prestige politique à la cause sioniste. Suite à une invitation à
s’établir à Jérusalem, il écrit dans son carnet de voyage que « le
coeur dit oui (…) mais la raison dit non ». Selon Tom Segev, Einstein
apprécie son voyage en Palestine et les honneurs qui lui sont faits. Il
rapporte néanmoins un point noir quand voyant des Juifs prier devant le
mur des lamentations, Einstein commente qu’il s’agit de personnes
collées au passé et faisant abstraction du présent[3].

Il
analysa bien l’évolution de la situation entre les deux guerres en
Allemagne. Il eut d’assez bons mots, avec sa vision très rationnelle
des hommes : « Pour l’instant, je suis un savant allemand, mais si je
viens à devenir une bête noire, je serai un juif suisse ». Il recevait
des menaces de mort dès 1922. De violentes attaques eurent lieu contre
la théorie de la relativité en Allemagne (mais aussi en Russie). Par
exemple, Philipp Lenard, « chef de la physique aryenne ou allemande »
attribuait à Friedrich Hasenöhrl la formule E=mc² pour en faire une
création aryenne[4]. Einstein démissionna de l’académie de Prusse en
1933. Il fut par contre exclu de celle de Bavière, qu’il ne put quitter
volontairement à temps. Cette année-là, Einstein, en voyage à
l’étranger, ne retourna pas en Allemagne, où le régime nazi avait pris
le pouvoir en janvier. Après un séjour en Belgique, il déclina une
proposition de la France de l’accueillir comme professeur au Collège de
France, et partit aux États-Unis à Princeton.

Le 2 août 1939, il rédigea une lettre à Roosevelt qui contribua à enclencher le projet Manhattan[5].

En
1945, lorsqu’il comprend que les États-Unis vont réaliser la première
bombe atomique de l’histoire, il prend l’initiative d’écrire une
nouvelle fois à Roosevelt pour le prier de renoncer à cette arme[6].
Après la guerre, Einstein milite pour un désarmement atomique mondial,
jusqu’avant sa mort en 1955 où il confesse à Linus Pauling : « j’ai
fait une grande erreur dans ma vie, quand j’ai signé cette lettre. »
Einstein déclarant son opposition à la bombe atomique en 1950.
Einstein déclarant son opposition à la bombe atomique en 1950.

Einstein
s’est exprimé sur ses convictions socialistes en 1949, soit en plein
maccarthysme, dans un essai intitulé « Pourquoi le Socialisme » (publié
dans la Monthly Review[7]). Sa correspondance révèle qu’il effectuait
un rapprochement entre le maccarthysme et les évènements des années
1930 en Allemagne. Il écrivit au juge chargé de l’affaire Rosenberg
pour demander leur grâce, aida de nombreuses personnes qui voulaient
immigrer aux États-Unis ; contacté par William Frauenglass, un
professeur d’anglais de lycée suspecté de sympathies communistes, il
rédigea un texte dénonçant ouvertement le maccarthysme et encourageant
les intellectuels à résister à ce qu’il qualifie de « mal ». Le FBI (en
fait son président, J. Edgar Hoover) a ouvert un dossier sur lui,
disponible sur leur site[8]. Joseph McCarthy lui-même attaque Einstein
au Congrès en le traitant « d’ennemi de l’Amérique ». On soupçonne sa
secrétaire, Helen Dukas, d’espionnage pour Moscou. Les médias se
déchaînent. Au milieu de ce lynchage organisé, Bertrand Russell prend
sa défense. L’affaire a été classée en 1954, aucune preuve n’ayant été
trouvée.

En décembre 1948, il co-signe une lettre condamnant le massacre de Deir Yassin[9].

Il
est désappointé par ce qu’il peut connaître de l’Union soviétique. Il
lui apparaît que le principe du gouvernement des peuples par eux-mêmes,
le fait de travailler pour eux-mêmes, lui semble plus propice à
l’épanouissement individuel que celui de l’exploitation du grand nombre
par une minorité. Par ailleurs, il a préfacé le Livre Noir, recueil de
témoignages sur l’extermination des juifs par les nazis pendant la
guerre dans la Russie Soviétique (ISBN 2742706232).

Ben Gourion
lui proposa en 1952 la présidence de l’État d’Israël, qu’il refusa.
L’ambassadeur raconte les raisons de son refus : « D’abord, si je
connais les lois de l’univers, je ne connais presque rien aux êtres
humains. De plus, il semble qu’un président d’Israël doit parfois
signer des choses qu’il désapprouve, et personne ne peut imaginer que
je puisse faire cela. » Il légua ses archives à l’université de
Jérusalem.
Einstein et Robert Oppenheimer.
Einstein et Robert Oppenheimer.

Einstein
fut somme toute un pacifiste à la philosophie très rationnelle, un peu
contemplatif, un être un peu asocial qui aimait l’humanité. Il a
constamment méprisé l’agitation humaine et a toujours préféré le calme.
Pour connaître ses pensées sur la religion ou la guerre, on peut lire
ses citations.

Il a lutté pendant la Guerre froide en
s’exprimant contre la course aux armements, appelant, par exemple avec
Bertrand Russell et Joseph Rotblat, les scientifiques à plus de
responsabilités, les gouvernements à un renoncement commun à leur
prolifération et leur utilisation, et les peuples à chercher d’autres
moyens d’obtenir la paix (création du Comité d'urgence des
scientifiques atomistes en 1946, Manifeste Russell-Einstein en 1954).
Il fut nommé directeur du Comité à l’Énergie atomique des Nations
unies, mais démissionna quand il se rendit compte de son inutilité.
Précisons qu’il ne participa pas à la construction de la bombe
atomique. Il n’en eut pas même l’idée. Ce fut Robert Oppenheimer qui la
dirigea.

Il a toujours insisté sur la nécessité de créer un État mondial.

Vie sociale [modifier]

Einstein
a eu des relations avec quantité de personnalités scientifiques,
politiques et artistiques. Sa correspondance était très riche. Il a
toujours fui l’agitation humaine, refusé les effets faciles et les
jugements à l’emporte-pièce. Il n’a jamais pris au sérieux sa célébrité.

Ses
liaisons avec les femmes étaient sombres. Il trompait souvent Mileva,
et fut très dur avec Elsa. Ils faisaient chambre à part et il pouvait
lui interdire son bureau, se faisant presque servir (« Je traitais ma
femme comme une employée, mais une employée que je ne pouvais pas
congédier »). [réf. nécessaire]

Mileva Maric, atteinte de
coxalgie (boiteuse) et au physique sombre, est aussi élève du
Polytechnicum. Elle tombe enceinte et accouchera chez ses parents en
Serbie d’une petite fille, Lieserl, que le père et la mère devront
abandonner. Nul ne sait ce qu’est devenue cette fille d’Einstein. Mais
ce drame va briser la vie de Mileva et, à terme, celle du couple.

Il vit peu son fils Hans-Albert qui travaillait en Californie.

Il
entretint toute sa vie une relation amicale avec la reine Élisabeth de
Belgique, avec qui il jouait du violon (« Je m’étonne de la courte
mémoire des hommes quant aux faits politiques. Hier le procès de
Nuremberg, aujourd’hui le réarmement de l’Allemagne… »).

En 1933, il publie avec Sigmund Freud un échange de lettres intitulé Pourquoi la guerre ?

Einstein et l’astrologie [modifier]

Contrairement
à la citation qui lui est attachée par de nombreuses publications, en
particulier celui de l’astrologue Élisabeth Teissier, Einstein ne
voyait dans l’astrologie que supercherie. Il a notamment exprimé son
opinion très négative sur le sujet dans une introduction qu’il a écrite
en 1951 pour l’ouvrage de Carola Baumgardt.

Citation apocryphe
qui lui est attribuée : « L’astrologie est une science en soi,
illuminatrice. J’ai beaucoup appris grâce à elle et je lui dois
beaucoup. Les connaissances géophysiques mettent en relief le pouvoir
des étoiles et des planètes sur le destin terrestre. À son tour, en un
certain sens, l’astrologie le renforce. C’est pourquoi c’est une espèce
d’élixir de vie pour l’humanité. »

Ce faux a pour origine le
Huters astrologischer Kalender de 1960, publié en 1959. La phrase a
donc été forgée environ cinq ans après la mort d’Einstein.

Einstein et le végétarisme [modifier]

Dans
la lignée de ses prises de position anti-conformistes, Albert Einstein
soutenait la cause végétarienne. Il considérait le végétarisme comme un
idéal sans pourtant le pratiquer lui-même malgré quelques problèmes de
conscience[10]. Il considérait principalement les raisons de santé mais
croyait également à l’effet bénéfique du régime végétarien sur le
tempérament des hommes[11]. C’est seulement un an avant sa mort qu’il
mit en pratique ce régime[12].

Le cerveau d’Einstein [modifier]

Cet article ou cette section ne cite pas suffisamment ses sources.
Son
contenu est donc sujet à caution. Wikipédia doit être fondée sur des
sources fiables et indépendantes. Améliorez cet article en liant les
informations à des sources, au moyen de notes de bas de page (voir les
recommandations).

En 1978, le journaliste Steven Levy apprend
par son employeur le journal New Jersey Monthly que le cerveau du
savant aurait été conservé et lui demande de le récupérer.

Levy
sera accompagné par un caméraman durant sa quête et le film diffusé
dans les années 1990 sur le petit écran en France. Après une longue
enquête, il le retrouve en effet à Wichita, Kansas, chez le
pathologiste qui avait procédé à son extraction, le Dr Thomas Harvey.

Les
médias campèrent évidemment devant son domicile en quête d’informations
lui créant énormément de désagréments. Par la suite, le Dr Harvey avoua
qu’il n’avait rien trouvé de particulier dans sa structure physique
pouvant expliquer son génie.

Mais de plus récentes études
(parues notamment dans Science et Vie) concluent que le cerveau
d’Einstein possédait un nombre élevé d’astrocytes. Les chercheurs à qui
l’on doit cette découverte ignorent si cela est responsable de son
intelligence étant donné que les astrocytes auraient été négligées dans
les recherches neurologiques s’intéressant avant tout aux neurones. Il
s’avéra aussi que la Scissure de Sylvius (une certaine partie du
cerveau) avait une inclinaison particulière, augmentant la taille de la
zone du raisonnement abstrait au détriment de la zone du langage (ce
qui expliquerait qu’Einstein n’ait su parler que très tard).

Divers [modifier]

Un
einstein est une unité de mesure égale au nombre d'Avogadro fois
l’énergie d’un photon (lumière). Il existe un élément chimique :
l’einsteinium.

2005 fut l’année mondiale de la physique, mais aussi l’année d’Einstein, en commémoration du centenaire de l’annus mirabilis.

Inventions et brevets [modifier]

Einstein
fut autre qu’un théoricien, il a aussi inventé des appareils et a
déposé de nombreux brevets en collaboration avec des amis.

En voici quelques exemples :

* Voltmètre ultrasensible : En 1908, avec Paul Habicht, il met au point
un voltmètre capable de mesurer des tensions de l’ordre d’un
dix-millième de volt. Ce « multiplicateur de potentiel Einstein-Habicht
» sera commercialisé à partir de 1912.
* Réfrigérateur : Avec son
ancien étudiant et ami Leo Szilard, il crée plusieurs types de
réfrigérateurs (un système à absorption, un système à diffusion et un
système électromagnétique). Ce dernier système s’appuie sur une « pompe
électromagnétique » qui est encore utilisée pour transporter le sodium
dans les réacteurs à neutrons rapides à caloporteur sodium (2005). Les
réfrigérateurs n’ont pas été commercialisés.
* Appareil de correction auditive : Un des quarante brevets déposés avec Leó Szilárd.

Distinctions [modifier]

* 1921 : Prix Nobel de Physique
* 1931 : Prix Jules Janssen

Œuvres [modifier]

* Comment je vois le monde, collection Champs 183, Flammarion, 1989
(ISBN 2-08-081183-5). Recueil d’articles. [édition française originale
Flammarion 1934].
* Pourquoi la guerre ? (1933), Rivages, 2005, (ISBN 2743613645), avec Sigmund Freud.

Une
sélection des œuvres d’Einstein, notamment ses articles techniques
originaux, sont aujourd’hui disponibles en traduction française
commentée sous le titre Œuvres choisies aux éditions du Seuil/CNRS
éditions, dans la collection Sources du savoir (6 volumes parus depuis
1989).

* Françoise Balibar (ed.), Albert Einstein : physique,
philosophie, politique, éditions du Seuil, (ISBN 2020396580). Livre de
poche qui contient des « morceaux choisis » issus de la sélection
précédente.
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Message par Lazzou Sam 1 Mar 2008 - 19:23

Biographie [Science] ProfLorentz

Hendrik Antoon Lorentz (1853-1928) est un physicien qui reçut en 1902 le prix Nobel de physique pour ses travaux sur la nature de la lumière et la constitution de la matière.


La majorité de ses travaux portèrent sur l'électromagnétisme. Il a laissé son nom aux transformations de Lorentz qui sont à la base de la théorie de la relativité restreinte. Elles ont été présentées par Lorentz dans le but d'expliquer les résultats de l'expérience de Michelson-Morley par une contraction réelle des longueurs dans le sens du mouvement, ce qui n'est d'ailleurs pas compatible avec l'interprétation moderne de la théorie de la relativité restreinte qui affirme seulement que la mesure d'une distance ou d'une durée dépend du référentiel dans lequel se fait cette mesure et n'a donc pas de caractère absolu.
La théorie de Lorentz implique également l'existence d'un référentiel absolu, le seul où les lois de l'électromagnétisme seraient applicables et d'un milieu, l'éther, qui servirait de support à la propagation des ondes électromagnétiques et qui serait fixe dans ce référentiel absolu.


Loi de Lorentz :

F ( éléctromagnétique ) = E^B + q*V^B

Force de lorentz : mouvement d'une particule chargé dans un champs magnétique :

un éléctron , ion , .... est subi à une force qui dépend de sa charge et sa vitesse ... et au champs magnétique

F lorentz = q*V*B*sin(A)

A : l'angle entre v et b , compté positivement ou négativement parceque le sinus est impaire ^^

enjoy
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